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28 septembre 2008 7 28 /09 /septembre /2008 15:12

Certains des fidèles lecteurs de ce blog se souviennent très certainement de mon ancien site "Sous l'arbre de Bô". J'avais publié un certain nombre d'articles sur des sujets liés à la spiritualité. J'ai pris du temps à les écrire puis à les publier. J'ai fait ça gracieusement, sans attendre un retour quelconque. Pourtant, une certaine personne ne respecte pas mon travail d'auteur et s'acharne à mettre mes écrits sur son blog, sans en mentionner l'origine véritable. J'ai bien écrit par mail plusieurs fois à cette personne, mais rien n'y fait. Mes articles disparaissent pour réapparaissent quelque temps plus tard.
En fouillant le blog de cette personne, j'ai pu constater que je ne suis pas le seul à être plagié. Je trouve cette attitude lamentable. Ca tue les créations personnelles et les bonnes volontés. Personnellement, ça m'a vraiment enlevé l'envie d'écrire.
Je vous livre donc ici ce "merveilleux" blog qui ne sait pas faire preuve de sa propre créativité :
http://www.blogg.org/blog-39119.html
Merci à son auteur d'ainsi saisir les travaux d'autrui.

Au passage, petite liste de pages plagiées : cette page
http://www.blogg.org/blog-39119-glossaire-4930.html a été "pompée" ici : http://www.ateliersante.ch/chakra7.htm (d'ailleurs les pages sur les chakras ont été prises sur le même site)
Cette autre page sur l'ayurveda
http://www.blogg.org/blog-39119-glossaire-4893.html vient de ce site : http://www.ayurvedique.com/Philosophie
Naturellement, les pages sont reprises sans aucune mention de leurs sources. Merci google.

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12 août 2008 2 12 /08 /août /2008 13:50

L'autre jour, je lisais une petite histoire de Coehlo sur laquelle j'étais tombé par hasard. (car je ne suis pas vraiment un lecteur assidu de Coehlo, bref...) La petite histoire racontait la quête de sagesse de certaines personnes. Ils voulaient aller voir un moine isolé. Mais l'une des personnes, faisant preuve de lucidité, disait que finalement comment peut-on trouver la sagesse chez quelqu'un qui est complètement retiré du monde ? Il est facile de faire preuve d'une grande maitrise de soi dans l'isolement, de ne jamais faillir lorsque rien de tentant passe par là. On peut atteindre en effet une grande sérénité dans la solitude. Mais qu'en est-il lorsqu'on prend cette personne et qu'on la met dans le monde ? Car, il est relativement aisé d'atteindre une certaine maitrise de soi dans l'isolement, surtout lorsqu'il n'y a finalement que peu de choses à maitriser. Par contre, il y a sûrement plus d'enseignements à tirer de personnes ayant une certaine pratique de soi et qui sont restées dans le monde. La quête de sagesse ne devrait pas se couper du monde. Il n'est pas à rejeter. La vie nous apporte son lot d'enseignements et d'occasions qui peuvent nous tirer vers le "haut". (ou pas) Etre en contact avec autrui permet d'apprendre énormément de choses. Se retirer ponctuellement de tout ce brouhaha est bénéfique, car ça permet de se ressourcer. Il est tentant alors de rester dans cet havre de paix, mais la vie n'est pas que là.

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7 juillet 2008 1 07 /07 /juillet /2008 20:11

Je regardais hier une émission sur les origines de l'homme. C'était passionnant de parcourir ainsi l'évolution humaine au cours des millions d'année. Les dernières découvertes montrent que notre espèce a non seulemnt évolué au cours du temps, mais qu'il existait différentes espèces d'hominidés. En se rapprochant de notre époque, les anthropologues découvrent non seulement des ossements mais aussi les premières traces du développement de notre conscience et de notre intelligence. Ainsi, les premiers bijoux, des petits coquillages, datent d'il y a 75 000 ans.
Je trouve ça stupéfiant de voir comme l'homme a évolué et est passé du stade animal dominé par ses instincts, à celui d'humain ayant les capacités de se maîtriser et de dominer son environnement. Le simple fait qu'on soit passé au stade du langage est quelque chose de fascinant.
Pourtant malgré nos millions d'années d'évolution, l'humain n'est pas encore assez sage, puisqu'il est arrivé à un stade où il détruit son environnement. Il est passé de la phase domination à celle d'exploitation à outrance sans tenir compte des conséquences à venir. Ce n'est pas la première fois, cela dit, sauf que cette fois, c'est à l'échelle planétaire.
En regardant dans le passé, en voyant notre évolution à travers les âges, on se rend compte à quel point notre survie a été une succession de coups de chance. Il suffisait qu'un seul élément soit différent pour que l'humain ne parvienne jamais à notre stade actuel. En voyant ça, je crois qu'il faut savoir faire preuve d'humilité. Bien sûr l'homme est un être doué d'une grande intelligence, mais celle-ci est un outil qui se doit d'être bien manié. Bien qu'on soit capable de dominer nos pulsions, ce n'est pas pour autant qu'on y parvient à chaque fois. L'humain est capable du meilleur comme du pire. Une sorte d'ambivalence constante. Une lutte constante entre nos aspirations les plus pures et nos instincts les plus primaires. Faut-il pour autant renier une partie de nous ? Ou plutôt y a-t-il un équilibre à trouver ? Car certains de nos instincts peuvent se révéler importants dans certaines situations. La peur de la mort, de voir disparaitre notre espèce, peut permettre à des prises de conscience qui vont faire évoluer le monde. (dans un même temps, cette peur est utilisée pour nous faire gober tout et n'importe quoi aussi, donc toujours rester vigilant) Nos aspirations vers quelque chose de mieux peuvent construire un monde meilleur. (mais peuvent aussi nous mener vers du fanatisme et aller vers l'intolérance) Peut-être qu'il y a un équilibre à trouver. De toute façon, je crois qu'il ne faut pas se faire d'illusion, il n'existe jamais de formule toute prête. C'est peut-être ça le point de fort de notre espèce, la capacité à s'adapter. Une intelligence ouverte et souple et non pas une qui s'enferme dans des schémas rigides.

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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 16:25

... une prise de sang qui dit que je n'ai aucune carence et pas de cholestérol. Le médecin m'a même dit que ma prise de sang était un modèle. Le plus drôle dans l'histoire, c'est qu'avant de devenir végétarien, j'avais un tout petit peu de cholestérol et là, maintenant, plus rien. Tout est parfait. Comme quoi, il est possible d'être végétarien sans pour autant être carencé. Je n'en doutais pas, mais maintenant c'est prouvé. L'important étant d'avoir un régime équilibré.

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2 juillet 2008 3 02 /07 /juillet /2008 15:25

Pour rompre un peu le silence de ce blog, voici quelques instants de grâce à travers l'inspirant Ave Verum de Mozart.

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 08:50

La vie nous met face à un choix paradoxal. De par son impermanence, on serait tenté de vouloir profiter un maximum des plaisirs de la vie et ainsi ne se donner aucune limite. Mais d'un autre côté, prévoir, construire, se projeter, deviennent une nécessité pour avoir une vie organisée et harmonieuse. La vie nous réserve un certain nombre de devoirs auxquels on ne devrait pas se soustraire. Alors, on est tiraillé entre l'envie de profiter au maximum de la vie et de l'autre de se protéger, se projeter. On peut toujours se projeter dans un avenir plus ou moins éloigné où on se dit qu'on pourra toujours à ce moment-là faire ce qu'on a vraiment envie, mais de par l'impermanence des choses, peut-être qu'on ne sera plus là pour le faire. D'un autre côté, profiter de la vie maintenant, sans se soucier de l'avenir, peut être préjudicial, surtout si ce futur devient réalité. On est donc face à un choix paradoxal ou peut-être pas. Peut-être que trouver un équilibre entre l'envie de profiter de la vie et la nécessité de se projeter, pourrait amener une vie harmonieuse.
Il n'y a peut-être pas forcément d'opposition entre ces deux éléments. L'impermanence de la vie et la confrontation à la mort nous recadrent et nous invitent avec insistance à se concentrer sur l'essentiel. Faire le tri dans sa vie entre ce qui est futile et ce qui ne l'est pas, sans pour autant bannir les petits plaisirs de la vie. Tout en sachant que les plaisirs restent impermanents eux aussi. Inexorablement, tout a une fin. Ca ne sert à rien de se voiler la face. Devant cette évidence, se projeter dans l'avenir change de perspective, car on ne voit alors plus le temps à venir comme quelque chose d'infini pour soi, mais bien de fini. Ca permet à nouveau de se recadrer, de comprendre que par moment, c'est sur l'instant qu'on doit accomplir certaines choses, car le temps court et ne se rattrape pas. Finalement, être bien présent à soi, attentif aux personnes et aux choses qui nous entourent, afin de pouvoir vivre pleinement sa vie.

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2 mai 2008 5 02 /05 /mai /2008 10:24

La sagesse serait en fait peut-être qu'une question de bon sens. Rien à voir avec une connexion avec une quelconque entité ou un savoir caché quelque part, mais juste une question de lucidité et de bon sens. Juste un regard qui ne subit plus les différentes influences qui nous animent. Voir la relativité des choses et comprendre qu'on ne sait finalement pas grand chose. Ce serait alors peut-être un art de vivre. Rien de bien compliqué en somme, juste revenir à une simplicité, à se dépouiller de nos lourdeurs et vivre avec spontanéité sans pour autant se voiler la face. Rien d'extraordinaire finalement. Rien de sensationnel. Pas de connexion avec une puissance, juste être là, simplement. La sagesse serait alors à portée de main, tout juste devant nous, en nous, dans l'attente d'être saisie. Pour cela, peut-être faudrait-il oublier les quêtes illusoires, l'habitude de se raconter des histoires pour se rassurer. La sagesse serait peut-être le fait de ne pas savoir, de rester dans le questionnement sur les énigmes de la vie. Mais d'un autre côté, par le discernement, la sagesse pourrait nous donner des outils pour arpenter notre vie, avec simplicité, mais aussi avec plénitude. Elle ne donne pas un état de béatitude constante, car voir les choses telles qu'elles sont, implique aussi une certaine souffrance. Voir l'absurdité de certaines choses et notre impuissance face à elles.
Chaque personne recèle en elle une grande sagesse à certains instants. Pas besoin d'aller suivre de quelconque enseignement, juste être disponible à soi, à l'instant, afin de pouvoir aborder la vie avec lucidité et simplicité. La sagesse est peut-être plus accessible que l'on ne croit.

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 10:59

Je suis toujours étonné par l'attitude capricieuse de ma mémoire. Dans la vie quotidienne, elle me fait parfois défaut, oubliant telle ou telle chose à accomplir. Puis dans d'autres moments, je me souviens avec une grande précision de petites scènes du passé. Elles ne sont pas forcément chargées d'un facteur émotionnel et sont d'ailleurs souvent même anodines. Elles viennent sans prévénir, sans aucune sollicitation de ma part. On peut toujours me dire que c'est l'inconscient qui ressort, mais au vu de la banalité de certaines scènes, j'ai un grand doute.
Puis, lorsque je cherche à me souvenir d'une chose précise, cette capricieuse mémoire me fait des blagues et refuse de coopérer. (bon pas tout le temps, mais ça m'arrive) Je trouve étrange la façon dont notre mémoire trie les informations et les restitue. C'est toujours un étonnement pour moi de voir que je me souviens de certains petits détails, finalement si anodins. Peut-être que lorsqu'on est enfant, on ne trie pas les informations de la même manière et on n'est pas encore dans une espèce de hiérarchie des choses. On regarde le monde avec un regard neuf. Dommage qu'avec le temps, cet état d'esprit s'efface peu à peu. C'est pour ça que je crois qu'il est important de s'arrêter un peu dans la journée et réapprendre à regarder des choses simples. Un paysage dans la campagne, comme ce matin où je pouvais contempler les champs et collines, avec en fond un arc-en-ciel en formation. Les choses simples peuvent parfois nous amener de véritables instants magiques.

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22 avril 2008 2 22 /04 /avril /2008 13:38

Hier, je suis tombé par hasard sur un reportage sur les dauphins. C'était très intéressant et beau de les voir ainsi évoluer dans le milieu marin. On pouvait voir comment les dauphins faisaient des cercles d'air pour jouer avec en passant dedans. C'était gracieux, quasi artistique. Les dauphins transmettent même ce savoir-faire aux plus jeunes. Les scientifiques qui les étudient, sont parvenus à la conclusion que les dauphins pourrait avoir conscience d'eux-mêmes. (pour la démarche, voici un lien que j'ai trouvé sur le net ici) Ils parviennent aussi à utiliser des écrans tactiles pour reconnaitre des objets. Tout ceci a été fait sans leur donner une récompense en nourriture, ce qui démontre une réelle coopération.
Si le dauphin a réellement une conscience de soi, alors ça pourrait remettre en cause notre conception de la place de l'homme sur notre planète. Reconnaître une certaine forme d'intelligence animale amène beaucoup de questionnements et de revoir notre positionnement vis à vis de l'animal. Dans le reportage, le scientifique parlait même du fait que les dauphins devaient posséder en quelque sorte, une forme de culture. C'est quelque chose d'important, car l'homme perd ainsi une partie de sa stature. Il n'est plus aussi exceptionnel que ça.
Tout ceci rejoint un autre reportage que j'avais vu sur les éléphants. J'en avais parlé sur ce blog, il y a longtemps. Eux aussi avaient une forme de culture, d'intelligence et de sensibilité. Malheureusement, l'homme néglige ces animaux (et tous les animaux d'ailleurs) et ne les considère pas comme des êtres sensibles. Pourtant, un peu d'humilité ne ferait pas de mal à notre espèce. Se reconsidérer dans un contexte plus global et cohérent. Ne plus s'extraire comme espèce à part qui a le droit de faire ce qu'elle veut. Voir que nous faisons partie d'un ensemble bien plus vaste. Que chaque élément mérite toute notre attention et notre respect. Préserver la biodiversité dans tout son ensemble, c'est aussi préserver des formes d'intelligence que nous venons à peine de découvrir. Ca ne peut que faire grandir l'humain.

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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 11:08

"La perfection est atteinte, non pas lorsqu'il n'y a plus rien à ajouter, mais lorsqu'il n'y a plus rien à retirer." Saint-Exupéry.

Je suis tombé l'autre jour sur cette citation. Je la trouve très intéressante et parlante. L'idée de la perfection ne serait alors pas le fait d'atteindre un état par la force de rajouts successifs, mais bien d'aller vers un dépouillement. On retrouve cette notion finalement dans le non-savoir. "Je sais que je ne sais pas". N'est-ce pas cette idée de dépouillement, de légèreté ?
Saint-Exupéry laisse aussi entendre que la perfection est déjà là, dans l'attente d'être découverte. Il suffit d'enlever des couches de patine afin de libérer le potentiel qui se cache derrière. Lorsque le Bouddha invite à lever les voiles de l'illusion, on reste dans cette même notion. Découvrir le sens profond de l'existence ne consiste peut-être pas accumuler du savoir, mais au contraire à se libérer de tout ce qui voile notre vision. Lorsque la nature crée de merveilleux paysages, ils sont là, devant nos yeux, encore faut-il les voir. Prendre le temps de les voir, de les contempler et de s'ouvrir à cette beauté. Il n'y a rien à faire, si ce n'est de se rendre disponible, accueillir en soi toute cette beauté.

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