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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 00:37

Lorsqu'un être cher nous quitte, ce qui est le plus pesant est l'absence, ce vide paradoxalement si présent qui nous alourdit et nous rappelle à chaque instant à ce qui nous manque. Bien sûr, la mémoire peut oeuvrer et nous rappeler les bons moments qu'on a pu vivre avec cette personne, mais bien que ceci soit précieux, ça reste du passé, quelque chose qui n'existe plus. Mais je crois que le plus dur à vivre, c'est bien ce qui ne sera plus. Ne plus avoir cet échange avec l'être cher, ne plus pouvoir aller dans le partage et vivre seul des moments qu'on sait que ce parent aurait aimé vivre avec soi. Alors on reste là, dans ce vide si parlant, terrifiant qui nous ramène à notre mortalité. Que laisse-t-on derrière soi ? Sommes-nous si passagers, si impermanents ? Bien qu'on soit un jour oublié par le temps, car qui pensera à nous dans 100 ans, ce passage sur terre, cette vie peut être remplie d'amour et de joie dans le coeur de nos proches et de nos enfants. Je trouve difficile de vivre avec cette idée de savoir que de toute façon la fin est inéluctable. Il est difficile ainsi de se motiver afin de construire quelque chose, sachant que tout passera. Et pourtant, à part vivre au mieux, non pas égoistement, mais vivre le plus justement possible, en essayant d'établir des relations saines et aimantes avec notre proche entourage, à part tout cela, quel autre sens pourrait-on donner à sa vie ?
Depuis des années, la mort tient une place dans ma pensée. Mais tant qu'on y est pas confronté, on peut encore la gérer. Lorsqu'elle frappe, lorsqu'elle enlève avec violence les parents qu'on aime depuis son enfance, elle prend une place pesante. En même temps, elle recadre les choses, elle pousse à revoir les priorités et se concentrer sur l'essentiel. Choisir sa propre vie, faire du mieux pour les personnes qui nous aiment. Et pourtant, quoiqu'il arrive, on fera souffrir nos proches, car un jour, on ne sera plus là. Cette idée est terrifiante, car on ne peut rien y faire.
Alors en attendant ce jour fatidique et inéluctable, le mieux à faire est de vivre pleinement, en mettant de côté tout ce qui peut gangréner la vie, et profiter avec joie et amour de ce précieux temps qui nous est accordé.
Un vieux dicton dit que le temps c'est de l'argent. Oh non, ce n'est pas de l'argent, mais du temps qui s'écoule, des moments de joies, d'amour, de partage, qui passent devant soi et qui ne demandent qu'à être saisis. Que l'absence de nos disparus nous guide vers la joie de chaque instant qui nous est donné de vivre.

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 08:18

S'il y a bien un point que les médias abordent timidement, c'est l'impact de notre alimentation sur l'environnement. On nous parle de la voiture, de ses méfaits et de la nécessité de restreindre son utilisation, à juste titre d'ailleurs. Puis je suis tombé par hasard sur le titre évocateur d'un artilce paru dans le magasine "Sciences et avenir" d'octobre 2009 : Consommer moins de viande préserve la couche d'ozone.

Je me lance donc dans sa lecture et je tombe dès les premières lignes sur ceci :

"Mieux vaut un végétarien roulant en 4x4 qu'un mangeur de steak à vélo !" C'est le dernier aphorisme en vogue chez les écologistes. On savait déjà que la production de protéines animales engloutissait 45% de l'eau mondiale, 33% des terres émergées et 70% des terres agricoles, selon la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Mais une série d'études accablantes sont venues détailler la responsabilité de la viande dans le réchauffement planétaire. Le consommateur l'ignore, mais l'industrie de la viande représente la deuxième source de gaz à effet de serre au monde après la production d'énergie !"

Le reste de l'article nous explique aussi que un kilo de boeuf dégage l'équivalent de 14.8 kg de CO2, soit l'équivalent de 121 km en voiture. De plus, la viande rouge augmente les risques de cancer et d'obésité. Dans l'article, on peut aussi lire que les végétariens sont en meilleur santé, notamment du fait qu'ils ont une alimentation plus équilibrée. Ceci me parait assez logique, car pendant longtemps, on nous a bassiné que manger de la viande était indispensable et suffisait à avoir une bonne santé. Je me souviens bien de mon enfance où on me racontait souvent ce genre de choses. Heureusement, j'ai changé.

 

Je trouve intéressant de lire dans des revues scientifiques la mise en cause de la consommation de viande dans le réchauffement planétaire. Ca donne aussi un peu plus de poids aux arguments des végétariens qui sont souvent pris pour des demeurés, il faut le dire. Naturellement, je ne dis pas que tout le monde doit devenir végétarien, mais remettre en cause notre alimentation, notre mode de vie, me parait être indispensable afin de construire une société plus respectueuse de l'environnement. Réduire sa consommation de viande peut donc jouer sur notre impact écologique autant que notre utilisation de nos voitures. Quant à moi, je suis végétarien, mais je rassure tout de suite, je n'ai pas de 4x4 !

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 07:52

Il y a longtemps sur ce blog j'avais écrit un article sur l'écologie et la manière de l'aborder. Malheureusement, j'ai le sentiment que mes craintes de l'époque soient de plus en plus fondées. D'un coup, on a eu dans notre société, un vif intérêt pour l'écologie. Tous les magasins sortent leur gamme de produits verts. Les industriels ne se trompent pas, ils vont surfer sur cette nouvelle vague qui promet de beaux bénéfices.
Les gouvernements s'attaquent aussi au problème et pondent alors de nouvelles taxes. Celles-ci serviront-elles à quelque chose ? A part grossir les caisses, je ne crois pas vraiment. La notion de pollueur-payeur donne cette désagréable impression qu'il y a un droit à polluer à partir du moment où on paie. De plus, si aucune alternative de comportement est proposé à tout un chacun, il est difficile de changer de comportement. La voiture est montrée du doigt, comme si elle était la seule responsable du triste état de la planète. "Prenez le vélo et les transports en commun" nous dit-on. Quand on est citadin, c'est jouable (et encore à condition de n'avoir pas des enfants en bas-âge, car ça devient vite difficile de circuler en tram et bus avec une poussette et tout le matériel que suppose un bébé), mais quand on est en milieu rural, ça devient quasi mission impossible. J'utilise la voiture pour me déplacer. Je dois faire 17 km pour aller au travail. Je ne peux pas le faire en vélo. La gare la plus proche est à 10 km. J'habite dans un petit village et je ne peux donc pas utiliser de moyens alternatifs de locomotion. Par contre, je composte, je trie mes déchets, j'utilise des ampoules à consommation réduite, je surveille ma consommation d'eau et j'éduque mes enfants à faire attention à l'environnement. Malgré tous ces efforts, on va me pénaliser sur ma voiture. Par quelque part, je ressens une certaine injustice.
Lever des taxes pour régler les problèmes environnementaux n'est pas une solution. Changer les comportements, en apportant des solutions alternatives accessibles à tous, c'est-à-dire ne coûtant pas une fortune, là réside une vraie solution efficace. Mais il est bien trop tentant de profiter du sentiment de culpabilité des gens pour engranger encore plus de bénéfices.
Alors il est facile de critiquer, me dira-t-on, c'est vrai. Mais face à la crise actuelle du climat, je me sens impuissant. J'essaie d'apporter ma modeste contribution, mais je crains que ça ne serve à rien. On entend parler d'écologie tous les jours, mais au final, je ne vois pas vraiment de changement positif. Les mots et les idées ne suffisent pas. Dans cette situation, les actes priment. Encore faut-il qu'ils soient judicieux.

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13 octobre 2009 2 13 /10 /octobre /2009 08:08

Dans notre société, les médias nous construisent des personnages qui deviennent un peu comme des îcones. Les célébrités sont adulées, elles sont montrées souvent en exemple. Les jeunes s'identifient à elles et se construisent même autour de l'image qu'ils en ont. Mais tout ça relève presque du fantasme, de l'imaginaire. Ces célébrités sont rarement réellement rencontrées. Elles ne sont pas non plus à l'image montée par les médias. Elles peuvent remplir des salles entières, mais d'un point de vue purement humain, on ne les connaît que très peu.

A côté de ça, il y a les anonymes. Ces personnes qui ne sont pas connues du grand public, mais qui sont là au quotidien. Elles nous permettent de nous construire, de vivre. Dans chaque entourage, on a généralement au moins une personne qu'on apprécie et qui nous aide réellement, ne serait-ce parfois qu'à travers un mot d'encouragement de temps en temps. Ces anonymes sont le moteur de nos vies. Ces personnes ne remplissent pas des salles entières, mais remplissent nos vies, nos coeurs.

Je me suis construit bien plus grâce aux diverses rencontres que j'ai pu faire, qu'à travers les idoles des médias. Bien sûr, comme tout le monde, j'apprécie certaines célébrités, mais plus pour leur travail que pour la personne en elle-même. Je crois qu'il est important de prendre conscience de toute l'aide qu'on peut avoir de notre entourage. Des personnes simples, mais qui sont tellement importantes à nos yeux.  Merci à tous ces anonymes.

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27 septembre 2009 7 27 /09 /septembre /2009 09:49

Auteur : Jeanne Siaud-Facchin

Editeur :  Odile Jacob

ISBN : 9782738120878

Quatrième de couverture :

Et si l'extrême intelligence créait une sensibilité exacerbée ? Et si elle pouvait aussi fragiliser et parfois faire souffrir ?. Être surdoué est une richesse. Mais c'est aussi une différence qui peut susciter un sentiment de décalage, une impression de ne jamais être vraiment à sa place. Comment savoir si on est surdoué ? Comment alors mieux réussir sa vie ? Comment aller au bout de ses ressources ?. Ce livre permet de mieux comprendre et de réapprivoiser sa personnalité. Pour se sentir mieux avec soi et avec les autres, pour se réaliser enfin.

Mon avis :  

J'ai beaucoup apprécié ce livre, car il met en lumière une difficulté qui était occultée. L'intelligence n'est pas uniquement une chance, un potentiel positif, mais peut devenir un véritable fardeau. Ce fardeau s'exprime à travers une grande lucidité et une hypersensibilité qui rendent la vie bien plus difficile et compliquée. Le surdoué n'est pas uniquement  pourvu d'une grande intelligence (ou plutôt devrait-on dire une intelligence spécifique, différente), mais aussi et surtout d'un grand coeur, d'une grande sensibilité. Cette hyper-émotivité peut être difficile à vivre, car des situations quotidiennes banales peuvent prendre une tournure angoissante. De plus, avoir une pensée qui ne cesse de fonctionner, voir des détails que les autres ne voient pas forcément tout de suite, épuisent. Bien au-delà des clichés habituels, l'auteur de ce livre remet les pendules à l'heure et évoque le sujet avec précision et grande justesse. Jeanne Siaud-Facchin explique très bien aussi qu'avoir une intelligence hors-norme n'est pas forcément synonyme de réussite sociale et scolaire. Le titre du livre est donc bien évocateur, à savoir que trop d'intelligence peut nuire au bonheur, sauf si la personne est capable de reconnaître sa spécificité, et le plus tôt est le mieux, et apprend à l'apprivoiser. Alors en composant avec sa spécificité, le sourdoué peut s'épanouir. Mais le chemin est semé de beaucoup d'embûches. Un livre excellent, à lire absolument pour les personnes qui s'intéressent au sujet et s'interrogent sur leur propre fonctionnement.

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 19:46

Dans l'inconscient collectif, il y a un certain nombre de peurs qui nous suivent depuis des lustres. Il y a eu toute une théorie là-dessus d'ailleurs, où il était question que nos peurs ancestrales seraient une réminiscence de notre mode de vie d'il y a des millénaires. Ainsi, les phobies d'araignées pourraient s'expliquer par un souvenir ancestral où l'espèce humaine n'était qu'à ses débuts et étaient la proie de crabes. Bref... Une sorte de mémoire génétique qui se transmet au fil des générations et ce depuis belle lurette.
Parmi les peurs qui nous hantent, il y a celle de ce qu'on ne voit pas et les microbes et virus font partie de ce qui peut nous effrayer le plus. Lorsque la peur nous envahit, d'un coup, des réactions totalement irrationnelles peuvent apparaitre. Si en plus, c'est doublé par le doute,  on alors obtient un mélange explosif.  La peur et le doute inhibent la raison, l'esprit critique. La personne se trouve alors dans un état vulnérable où il est aisé de lui faire faire beaucoup de choses. Malheureusement, il n'y a rien de mieux pour manipuler des masses entières.
On vit dans un monde riche en informations. Il est difficile de recouper les diverses données qu'on peut recevoir. Se forger une opinion propre devient même par moment quasi mission impossible. Pourtant, je pense qu'il ne faut pas se laisser aller aux peurs et aux doutes, et rester avec un état critique aiguisé. Naturellement, ce n'est pas facile, mais par quelque part, une certaine forme de liberté de penser passe par là. Ne pas se laisser endormir par des discours répétitifs et alarmistes. Savoir garder une lucidité qui permet de garder son propre destin en main. Il y a déjà tellement de choses dans la vie qui échappent à notre contrôle que ce serait bien dommage de perdre en plus notre capacité à penser par nous-mêmes. Ce n'est pas toujours évident, mais le jeu en vaut la chandelle.

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 21:09

Selon le point de vue qu'on adopte, il est possible de voir les choses sous un autre angle. Lorsqu'on possède cette capacité à se mettre à la place de l'autre, ça peut aussi bien être un atout qu'une difficulté. Car, lorsqu'il est possible de comprendre le point de vue de l'autre, il peut être difficile de trancher, de savoir où soi-même se situer. Ainsi, on est face à la douloureuse impression de ne pas connaître sa place et de ne pas pouvoir faire un choix parfait. C'est bien là le noeud du problème, la perfection. Un choix peut-il être parfait ? La perfection existe-t-elle ?
Lorsqu'on a une grande soif d'absolu, une envie de se situer à un point de vue idéal, on peut se trouver dans une incertitude constante et dans l'incapacité de trancher. Après tout, on nous bassine assez que le choix est subjectif et que donc il n'est, par nature, pas parfait. Que reste-t-il donc à faire ? Rester dans le non-choix ?
Ne pas choisir implique aussi presque de ne pas exister, car finalement, à travers nos choix, on se construit, on s'affirme. Finalement, peut-être est-il important de comprendre que le choix parfait n'existe pas. On peut bien faire un choix en fonction de soi, de nos attentes, mais lorsque l'esprit de raison cherche une solution idéale, il n'est difficile d'aller vers un choix subjectif. Faut-il pour autant y renoncer ?
A un moment, je crois qu'il est important de savoir où se situer, s'affirmer et assumer sa propre nature. Il ne s'agit pas de le réaliser n'importe comment, mais d'oser aller vers quelque chose de non parfait. C'est aussi abandonner une certaine utopie, un préjugé qui nous ferait croire que la perfection existe. De toute façon, sous quels critères peut-on définir la perfection. N'est-ce pas une nouvelle invention de notre esprit ? L'humain est imparfait et par quelque part, par moment, c'est aussi ce qui fait sa richesse.  De nos erreurs, il est possible d'apprendre. Etre parfait implique presque une fin. Alors au lieu de vouloir courir vers une hypothétique perfection, peut-être vaut-il bien assumer notre imperfection bien humaine et savoir l'assumer. Ca n'empêche pas d'évoluer, de tendre vers un idéal, à condition de savoir rester pragmatique.

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 23:48

Pour ce nouveau départ sur mon blog, j'ai créé une nouvelle catégorie concernant la musique. Etant musicien, il me paraît logique d'avoir ce thème. Je ne sais pas encore si je vais la remplir beaucoup, mais en tout cas, ceci concernera surtout la musique classique et pianistique. Des réflexions, des coups de coeur, etc.

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 18:20

Pourquoi pas... Finalement, je trouve l'encart publicitaire très inesthétique. Après plusieurs mois de pause, une panoplie d'événements, une nouvelle réflexion intérieure, l'heure est peut-être venue de se remettre à l'écriture. Une nouvelle pensée en quelque sorte, une transformation. 
La plateforme du blog a l'air d'avoir évolué. Pourquoi ne pas changer le design pour signifier un nouveau départ...
Tout ça pour dire que finalement, je vais peut-être me remettre à nourrir cet arbre, à lui redonner vie et ne pas laisser cet espace à l'abandon. Je ne vais pas être très assidu comme par le passé, car j'ai des occupations nombreuses ailleurs, mais le besoin d'écrire se manifeste.
J'espère trouver à nouveau certains de mes anciens lecteurs.

Une nouvelle page à écrire...

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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 23:45

Fin

Depuis maintenant quelques mois, je me fais de plus en plus rare sur mon blog. Je n'écris plus, je n'ai plus envie de m'exprimer d'ailleurs. Ai-je seulement encore quelque chose à dire ? Peut-être, mais je ne ressens plus la nécessité au partage. Je suis mitigé sur le bilan de ce blog. Dois-je faire un bilan ?
Tout est éphémère dans ce monde et c'est encore plus vrai sur internet. J'avais l'intention de laisser ce blog comme une bouteille à la mer, livré à lui-même au gré des vagues. Mais malheureusement, en le laissant ainsi, de désagréables publicités apparaissent défigurant le blog et lui volant tout son sens. Je trouve ça presque ironique. Bref, ceci étant et en ajoutant le fait que je ne souhaite plus m'exprimer, il est temps de tourner la page et de fermer définitivement ce blog. Merci à tous ceux qui m'ont accompagné pendant ces dernières années dans cette aventure. Pour l'année 2009, l'arbre aura définitivement disparu.

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